Ce que je sais de Vera Candida
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24 ans après, Vera Candida est revenue à Vatapuna, son île natale. Vatapuna qu’elle avait quitté à 15 ans, enceinte, pour la ville : Lahomeria.
Sa grand-mère Rose, ancienne prostituée devenue pêcheuse de poissons volants, était tombée enceinte à un âge où elle ne s’y attendait plus. Rose, cette femme de caractère, maîtresse de son destin, comment avait-elle pu se faire engrosser par ce presqu’impuissant, ce drôle de gigolo, Jeronimo. Lui, le « chetsetter », le flambeur, venu se retirer sur les hauteurs de Vatapuna. Lui qui se croyait tout permis, y compris faire raser la cabane de Rose qui gênait sa vue sur la mer.
Rose enfanta donc d’une fillette, Violette, une fillette malingre, gentille, un peu demeurée. Une fille qui lèvera bien vite ses jupes contre quelques canettes et qui tombera enceinte à son tour, d’une fille, Vera Candida. Incapable de l’élever, cette dernière grandira chez sa grand-mère, Rose.
Mais voilà, Violette est retrouvée morte dans la forêt. Vera Candida, décidée à annoncer à Jeronimo la mort de sa fille, se fait violer par celui-ci, son grand-père donc. Engrossée à son tour, elle sait qu’il lui faut partir de Vatapuna, pour que sa progéniture échappe à ce destin, pour briser cette chaîne.
Elle atterrit à Lahomeria dans un centre pour jeunes mères déshéritées : le Palais des Morues, tenue par une ancienne nazi. Quand un jour débarque un journaliste, défenseur de la cause féminine, Itzaga.
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