L’éternité n’est pas si longue
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Nora vit avec Pauline. Pas depuis longtemps, et pas non plus pour longtemps, car Pauline est exigeante, et Nora voit la vie de couleurs diverses. De temps à autres, en rose. Et le plus souvent, en noir.
Mais Nora a quatre amis, son cousin Raymond, Judith et Miriam. Avec ceux-mà, c’est fusionnel. Au moins une heure de téléphone par jour, et plusieurs soirées par semaine. Même quand les premiers cas de variole sont détectés.
Aussi, quand Pauline la quitte, Nora se réfugie avec ses amis. D’abord lors de toutes les soirées possibles, puis, maintenant que la variole s’étends, et qu’on commence à parler de cas proches, tous les jours. Colocation, amis plus forts que les liens de famille. Eux continuent à travailler, Nora, non. Trop de stress à se demander si la personne en face est ou n’est pas touchée par le Virus.
Promenades dans les bois, autour de la maison, de moins en moins de contacts avec le monde des vivants. Restent les amis, mais les tensions entre ceux qui vont travailler et elle s’aiguisent. Pas facile de se demander quand on sera le prochain touché par les les pustules. Et c’est bien "quand", et non si, car maintenant plus de la moitié de la population a déjà été décimée et le vaccin s’est révélé inefficace.
Alors Nora s’invente un mode à elle, avec Phyllis, LA femme. Et reprends contact avec ses amis. Mais c’est trop tard, la variole arrive.
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