Une seconde de toute beauté
par
popularité : 19%
Elisabeth, Angelo, Constantin, Helena, Clémentine, Henrico et Francois Sauvage.
Elisabeth et Angelo sont les parents, Constantin (ou Tonton), alcoolique cloué sur un fauteuil, est le frère ainé d’Angelo, Héléna et Clémentine sont les filles, Henrico est le mari d’Helena. Et François Sauvage est un artiste, un peintre français qu’on croise de loin en loin presqu’un inconnu de la famille.
Helena est retrouvée morte une balle dans la tête, le révolver de son père à ses côtés. Après l’enterrement, le policier vient annoncer à la famille Tziflakos qu’il ne s’agit pas d’un suicide, aucune empreinte sur l’arme, impact de la balle… suicide impossible. Crime de rôdeur improbable, aucun vol n’a été commis et Helena dans sa mort semblait sourire. Crime d’un familier ? La famille ne fréquente personne. La famille mais Héléna ? Elle voyait bien ce François sauvage ?
Les Tziflakos sont des ruraux, anciens colons, qui par dessus tout pensent que leur histoire ne regarde pas la police « d’ici », que la justice de leur fille leur appartient. Mais avant de rendre la justice il faut savoir, il faut que Sauvage parle, qu’il raconte tout.
Tout le long du récit que le père exige de Sauvage, chaque membre de la famille va se poser des questions, des questions sur Héléna que personne ne semble reconnaître dans le récit qu’en fait Sauvage, et aussi des questions plus personnelles, de leurs relations ou manque de relations. Et chacun va interroger Sauvage, et raconter une Héléna inconnue des autres et se raconter aussi. Quelle est la place de la vie sociale, de la culture dans ce milieu ou pourtant l’argent ne manque pas.
Mais ce Sauvage dit-il vraiment la vérité ou une histoire qu’il aurait aimé vivre ?
Commentaires