L’humanité s’est scindée en plusieurs branches. D’une part les enchairés, toujours plus ou moins humains au sens actuel du terme, qui ont eux même évolué au gré des besoins en multiples sous espèces adaptées à des environnements particuliers.

Et d’autre part, les citoyens, logiciels conscients à qui une polis donnée offre des droits, et quelques devoirs. Les premiers sont issus de la numérisation d’humains, les autres sont nés dans les polis, grâce à un mécanisme de reproduction non sexuée des citoyens.

Yatima est un de ces jeunes citoyen, dont l’esprit a été doté aléatoirement de capacités, et qui, après s’être créé une identité par contact avec d’autres citoyens, se découvre une passion pour l’aventure et la découverte.

Il participe à l’analyse de l’évolution de la puissance rayonnée par un couple d’étoiles a neutron en cours de fusion, et comprends que la puissance qui sera rayonnée tuera toute vie physique sur terre. Il tente de prévenir les enchairés, mais ceux-ci se méfient des citoyens, et refusent globalement de se faire numériser pour survivre.

Lorsqu’une compétition pour se répandre dans la galaxie oppose les citoyens aux enchairés, Yatima se porte volontaire pour être cloné dans plusieurs des vaisseaux d’exploration.

La première découverte d’une vie consciente est décevante, disposant de ressources importantes pour se développer sans avoir à se battre ni à communiquer, ces esprits semblent des penseurs indépendants, chacun perdu dans son monde onirique.

La deuxième est plus intéressante : l’analyse des restes de cette civilisation montre un développement scientifique sans commune mesure à celui des humains, mais aussi que le phénomène qui a rayé toute vie de la terre va se reproduire à une échelle bien supérieure, et détruire toute matière dans la galaxie.

Reste alors à trouver comment passer dans les autres dimensions qui forment le réel, et dont nous n’avons pas l’usage, du moins, pour l’instant. Et à se questionner sur les autres clones partis dans d’autres vaisseau.