Le pouvoir

mercredi 17 novembre 2021
par  Sylvain
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Lorsque la première femme a découvert qu’elle pouvait, à la manière des anguilles, envoyer volontairement une décharge électrique au travers de ses mains, cela a plutôt généré des interrogations chez les scientifiques et les médecins. Et surtout, inquiété le monde politique, au point qu’une demande de contrôle de cette capacité fait l’unanimité des hommes politiques conservateurs.

Et puis, petit à petit, cette nouvelle capacité s’est répandue, jusqu’à être l’apanage d’une immense majorité de femmes. Les médecins et scientifiques ont bien évidemment découvert rapidement l’organe à l’origine de cette possibilité, mais pas les raison de son développement aussi subit.

Et l’ordre social se lézarde : un main aux fesses, une décharge. Une observation sexiste, une décharge. Un regard de travers, une décharge.

C’est pendant un conflit armé que l’usage de cette capacité s’est développé : quand les troupes de combattantes d’un camp ont déferlé sur les soldats vaincus, les obligeant grâce à des érections déclenchées par une petite décharge dans le scrotum, à se soumettre à toutes les envies de ces femmes. puis nourrir, d’une décharge un peu plus forte au niveau du coeur au moment de l’orgasme.

Cela fait maintenant plusieurs millénaires que la situation est stable, les hommes sont les jouets des dominantes, celles qui peuvent générer les décharges les plus fortes, et les autre femmes, usent également de leur pouvoir sur les hommes qui restent.

Mais tout récemment, un mouvement d’hommes réclame sa part d’égalité et de droits. La réaction des femmes est mitigée, certaines opposantes y voient une raison suffisante pour jouer avec ces hommes, certaines, plus égalitaires, sont prêtes à envisager d’octroyer quelques droits, peut être une égalité de façade, aux hommes...


Commentaires

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dimanche 26 décembre 2021 à 17h21 - par  Sylvain

Ca ne donne pas dans la finesse, mais c’est amusant.

L’idée d’ensemble est que la "supériorité" des hommes tient à peu de choses, et que la nature est tout à fait capable de la renverser rapidement via une évolution.

Et que ce renversement, finalement, pourrait amener une situation totalement symétrique à l’actuelle, les femmes, finalement, n’étant pas meilleures par essence aux hommes. Si elles pouvaient dominer, elles en s’es priveraient pas.

On ne peut qu’être d’accord, d’ailleurs, juste en regardant du côté de l’histoire. La grande Catherine, la Médicis, Elisabeth 1 ont toutes été des Reines qui n’ont rien à envier aux hommes en matière d’appétence pour le pouvoir et de violence pour le garder.

L’auteur se présente comme féministe. Je m’interroge encore sur la portée féministe de l’opus.
Mais je ne suis qu’un homme, je n’ai pas du tout comprendre.

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