La malédiction d’Edgar
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Raconté par Clyde Tolson, son adjoint et amant, cette chronique relate le parcours de John Edgar Hoover qui fut le patron du FBI pendant pès d’un demi siècle. Il a contribué à faire et défaire toutes les élections présidentielles. Préparant des dossiers sur tous les personnages qui comptent ou qui pourraient compter un jour, il s’était rendu incontournable, indétrônable, quel que soit le niveau d’inimitié qu’il entretenait avec le président une fois élu.
Tout au long de sa vie, il s’est acharné autant à s’agriper à son poste qu’à défendre une certaine conception de l’Amerique (libérale, conservatiste, républicaine). Il s’est érigé en gardien de la morale, coûte que coûte, convaincu qu’elle s’effondrerait sans lui, mais aussi et surtout qu’il s’effondrerait sans le FBI. Il ne pouvait supporter que le peuple choisisse une autre voie. Usant de méthodes pour le moins directes, il a combattu avec force tous les courants de pensée jugés subversifs comme le communisme, la psychanalyse, les mouvements anti-racistes ou les déviances, telles que l’homosexualité - qu’il pratiquait pourtant, sans l’assumer. Il épargna pourtant le crime organisé, avec lequel il entretenait des relations "de bon voisinage", tant il le considérait tantôt comme un allié, tantôt comme un mal nécessaire.
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