La tête de l’emploi
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A 50 ans, Bernard est un Bernard. Bien qu’il ait atteint le statut de "conseiller clientèle" dans la banque ou il travaille, il sent bien qu’il n’a pas l’allant d’un Jean-François, même s’il n’a pas le ridicule d’un Théophile.
Il se sent moyen, et ne rêve que de continuer la vie tranquille qu’il mène avec Mathilde, la femme qu’il a rencontré dans sa jeunesse, et qu’il aime encore à la folie.
Mais Mathilde va en décider autrement, et demander à faire un break dans sa vie conjugale. Les premiers jours, à l’hôtel, se passent dans comme l’attente de la fin de cette épreuve, puis dans l’angoisse de sa durée. Jusqu’au jour ou, retournant chez lui pour parler à Mathilde, il lui faut se rendre compte de l’évidence, un autre l’a remplacé. Mathilde avec un autre. Dans les bras d’un autre.
Le coup est terrible, et son travail s’en ressent, au point de ne plus comprendre ses clients, de les voir même le fuir. Et donc de perdre son emploi. Plus d’emploi, plus d’appartement, seule possibilité, le retour chez ses parents octogénaires, comme un adolescent vieilli.
Retrouver les patins, le temps qui passe, et les douces engueulades entre ses parents, l’intransigeance de son père à son endroit, l’absence d’émotion de sa mère.
Puis Sylvie, la fille d’un couple ami de ses parents, avec qui il noue une idylle malgré le mauvais départ qu’avait pris leur relation. Une idylle qu’il aurait souhaité durable, pour construire un futur, mais qui s’arrête, car Sylvie retourne avec son mari.
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