Les anonymes

vendredi 3 novembre 2017
par  Sylvain
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Miller arriva sur les lieux du crime quelques minutes après son partenaire. Celui-ci le guida directement vers la chambre ou Catherine était morte.

A la différence des 3 premiers cadavres de femmes découverts ces derniers temps, le tueur avait épargné la tête. Comme les autres, cette femme était couverte d’ecchymoses sur tout le corps, elle avait été frappée à mort, mais ce détail différent, l’absence de coups sur le visage, marquait une évolution dans le processus de mise à mort.

4 meurtres. Autant dire qu’ils étaient dans la mouise, cette affaire allait les occuper jours et nuits jusqu’à ce que le coupable soit découvert, ou que le public l’oublie.

Mais plus Miller avance dans sa recherche, plus les faits rencontrés se dissolvent dans une sorte de néant. Aucune des femmes mortes n’a réellement de passé, ni même d’existence démontrable par des amis, des relations ou des familles.

Et le tueur de la quatrième femme s’est évertué à laisser des indices un peu partout, comme s’il voulait orienter l’enquête vers un sujet bien plus vaste que ces 4 mortes.

Difficile pour un simple flic de commissariat de se heurter à des forces capables de mobiliser toutes les ressources de l’administration...


Commentaires

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dimanche 5 novembre 2017 à 21h22 - par  Sylvain

L’archétype du polar industriel.

Un histoire longue (c’est plus cher), des personnages sympathiques et humains, avec des vrais problèmes de coeur, comme les gens, et in fine, aucune solution claire à l’intrigue.

Tout est basé sur le fait que les méchants de la CIA sont suffisamment démoniaques et fourbes pour être les plus grands pourvoyeurs de drogues de l’Amérique, ainsi que les organisateurs de la politique d’Amérique latine, tout en étant assez organisés pour être intouchables.

Ce n’est probablement pas totalement faux, mais cette "dénonciation" qui n’est basée sur aucun fait vérifiable et qui finit en eau de boudin ne sert in fine qu’à promouvoir des théories complotistes.

J’ai découvert en écrivant cet article que l’auteur était scientologue.

Ce type d’ouvrage lui permet de montrer à quel point le monde est pourri, et en conséquence, à quel point il est urgent de rejoindre les bons.

C’est surtout très triste.

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