Culture 08 - Trames

samedi 4 juillet 2009
par  Sylvain
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Djian Siery Anaplian est maintenant un agent de la Culture. De Circonstances Spéciales, pour être plus précis, et donc amenée à prendre part aux délicates interventions de la Culture dans les civilisations encore en développement.

Pourtant, elle-même était née dans un monde sous-développé. Un monde Gigogne, composé de plusieurs niveaux, dont la conception se perdait dans la nuit des temps. Mais qui était habitée, sur les niveaux 8 et 9, par deux civilisations moyenâgeuses dont le principal plaisir était de se faire la guerre. Et son père, le Roi du 8éme niveau, l’avait échangée contre de vagues conseils technologiques...

Aussi, quand son frère vient la rejoindre dans les étoiles, lui apprendre que le Père a été assassiné, que l’autre frère est en danger, son sang ne fait qu’un tour, et elle décide de revenir sur son monde natal.

Surtout qu’en parallèle, elle apprends que les Octes massent des vaisseaux autour de cette planète, sans rien dire à personne...


Commentaires

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dimanche 13 octobre 2019 à 16h24 - par  Sylvain

C’est marrant, j’ai relu cet opus il y a quelques semaines, avec le même plaisir et en y trouvant le même défaut.

Sauf qu’avec 10 ans de plus, j’ai fait le parallèle entre la situation ici décrite et le conflit israélo-palestinien.

Les mêmes horreurs entre peuples, malgré les principes comme les droits de l’homme et le droit des peuples à disposer d’eux même.

La seule différence ici est l’intervention d’IA, gérant de façon paternalistes les atermoiements des peuples "moins civilisés", et les désirs d’interventions des peuples "plus civilisés".

Espérons dès lors que si IA il y a un jour, elles n’auront pas été éduquées par les tweets de Trump, sinon, elles régleront le problème par l’éradication de l’humanité. Au motif qu’ils sont tous au moins une fois décrié leur ordinateurs, ces petits cons.

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samedi 4 juillet 2009 à 11h08 - par  Sylvain

L’opus est long, mais on arrive à y entrer et s’y maintenir sans trop de problèmes.

Ian M. Banks joue bien de la différence de niveau technologique entre les trois types de civilisations œuvrant autour de cette planète, et toute la mise en place de l’intrigue est bien sympathique.

Et puis on approche de la fin de l’opus, sans s’en rendre compte, et tout à coup, tout se dénoue en quelques pages, un peu comme si l’auteur avait souhaité finir tout ça en quatrième vitesse, pris par une brusque envie de faire autre chose (ou de se livrer l’opus ?).

C’est dommage, la fin n’est franchement pas au niveau du reste, l’ensemble en devient décevant.