On ne voyait que le bonheur
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Il y avait eu les années de bonheur, avec Nathalie. Nathalie, si belle, mère régnante de Joséphine, notre Princesse. Cela n’avait pas modifié ma timidité, on pourrait presque dire la lâcheté, mais j’avais vécu. Montré du bonheur.
C’atait bien, après ces années entre un père et Anne, une des jumelle, qui ne disait plus que un mot sur deux depuis ses 7 ans, quand sa soeur était morte dans son sommeil et que notre mère était partie pour se perdre dans un rêve.
Et Nathalie revenait tard, avec l’odeur d’un autre, une odeur de foutre et de cigarette à la bouche. Puis elle revint le matin, avec des croissants pour ses enfants, afin de continuer l’apparence d’un bonheur factice.
Puis j’ai disjoncté. Une journée magnifique avec mes enfants, un vrai bonheur de famille, et le soir, une balle dans la tête de ma fille, mon fils et moi à suivre.
Mais je l’ai raté, juste défigurée. 3 ans d’hôpital psychiatrique, puis partir, se reconstruire, dans un ailleurs ou le bonheur se construit avec les mains.
Après de soir là, je n’avais rien compris. Si ce n’est que j’avais mal, que mon père avait voulu me tuer. Pourquoi moi d’abord ? Et puis le temps à passé, j’ai vu de ce que Nathalie, ma mère, faisait vivre à son nouveau mec, le tatoué.
A 20 ans, je crois que j’ai pardonné.
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