Exodes

mercredi 27 novembre 2013
par  Sylvain
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Mercedes, Fernando, Mélanie, Olaf, Paula et ses enfants vivent tous dans l’enfer de l’out. Dans l’enfer qu’est devenue la terre, balayée l’hiver par des tempêtes terrifiantes, brulée l’été par un soleil implacable qui grille toute végétation, de l’équateur aux pôles.

Chacun, là ou il vit, tente de survivre et de faire survivre ses proches, luttant contre les éléments, mais aussi surtout contre les autres. Car il n’y a plus de ressources, et donc il n’y a plus de pitié. Chacun pour soi, ou presque, et surtout, chacun contre les autres. Seul les plus forts, ou les plus débrouillards, peuvent survivre, encore un peu, continuité de l’histoire de l’humanité sur une planète que ne la supporte plus.

Seuls dans les enclaves protégées de l’extérieur par les dômes construits au début de l’affolement du climat, quelques privilégiés tentent de faire comme si c’était durable, que le privilège de pouvoir respirer un air à 20°C été comme hiver était un dû.

Jusqu’à ce que les Boutefeux arrivent, et règlent les comptes issus d’un lointain passé.


Commentaires

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mercredi 27 novembre 2013 à 23h02 - par  Sylvain

Et une fin du monde, une !

Rien de bien nouveau dans cet opus, le dérèglement climatique est tel que plus personne ne peut survivre à l’extérieur, et la fin de l’humanité se fait dans des souffrances horribles pour tous ceux qui les subissent, les autres étant déjà morts. Ce ne sont, finalement, que des images du Biafra ou de la Somalie mises en mots, et généralisées à l’échelle du tout le globe.

Est-ce un futur possible ? Peut-être, mais nous espérons tous que non, même si, comme pour le Biafra et la Somalie, les actions concrètes de lutte qui impacteraient notre bien être et notre niveau de vie se comptent sur les doigt de la main d’un Tutsi rwandais (ok, c’est de mauvais goût, mais ça illustre l’immobilisme des bien pensants).

En sus, c’est long et delayé, ce qui fait que les conclusions des actions mettent en général des centaines de pages avant d’arriver, toutes bien rouges ou noires.

A la fin, on s’y perd, et comme on y trouve peu d’intérêt, on ne cherche rien d’autre que la sortie.
Je ne conseille pas.