Les hommes dénaturés

samedi 7 juillet 2007
par  Sylvain
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Du fait de l’effet de produits chimiques largement utilisés, comme les pesticides, les plastiques, il ne naît quasiment plus de bébés. Et parmi une grande proportion de ceux qui naîssent ont des problèmes psychologiques.

Dès lors, le monde est gouverné par des vieillards, qui ne cherchent plus qu’à imposer une stabilité totale, et une absence de changement. Et même s’ils sont portés au pinacle, les rares jeunes sont en fait désespéré, a minima car ils ne peuvent avoir d’enfants.

Bien sûr, cela crée des marchés parallèles, un marché noir des bébés, puis un marché noir d’animaux sur lesquels sont greffés des visages d’enfants...

Aussi, lorsque Shana, une jeune soldate un peu agitée, voit par hasard des choses qu’elle n’aurait pas du voir, elle est vite "ramenée à la raison". Mais, c’est sans compter sur sa ténacité, le courage de Cam, le danseur qui a été châtré car ses testicules pouvaient encore produire du sperme, et de Nick, le chercheur resté honnête.


Commentaires

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mercredi 22 octobre 2008 à 16h35 - par  webmestre

un SF comme je l’ai aime, sans complexité, une histoire fictive, flippante qui fait reflechir le lecteur

Site web : intelligent
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samedi 7 juillet 2007 à 20h52 - par  Sylvain

C’est bien de la fiction, mais sur un thème assez absent par ailleurs, l’impact des technologies chimiques sur nos vies, à court terme (une génération). Et c’est très intéressant.

L’idée de base est simple : la fécondité baisse de façon drastique, il faut donc trouver des ersatz d’enfants. Et, bien sûr, c’est illégal. Mais toléré, parce que c’est sûrement la seule façon de sauver le monde (ou du moins l’humanité).

Sauf que la seule vraie façon de sauver l’humanité serait de modifier le mode de vie, et de maîtriser les industries chimiques. Vous avez dit Kyoto, cigarettes, pétrole...

Et heureusement, quelques braves gens, plutôt que d’être broyés par la machine politique, vont, par chance, réussir à renverser la tendance. Ou a minima, faire entendre une voix différente, juste.

Vous avez dit Chico Mendes ? Oui, mais il est mort lui. Les livres, dès fois, c’est mieux que la réalité.

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