La femme en vert

jeudi 28 août 2008
par  Sylvain
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En jouant, des enfants découvrent des ossements humains dans un lieu en travaux. L’enquête est confiée à l’inspecteur Erlendur, aidé de Elinborg et Sigurdur Oli.

Très vite, il apparait que le crime a du être commis environ 70 ans plus tôt, soit vers la fin de la dernière guerre, à l’époque ou cet endroit se trouvait très proche de la base des soldats Américains...

Mais aussi que l’endroit avait été habité, sans que son propriétaire, anéanti par une histoire d’amour qui avait mal tourné, ne s’intéresse réellement à ses locataires.

Mais un travail de fourmi, et l’aide de personnages secondaires qui s’intéressent à cette histoire de cadavre hors du temps, permet d’identifier quelques uns des protagonistes les plus proches du lieu. Et même de retrouver celle qui sait ce qui est arrivé, si longtemps auparavant, ce qui a totalement blessé toute une famille...


Commentaires

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jeudi 28 août 2008 à 22h27 - par  Sylvain

Celui-ci, c’est Gaïette qui m’a donné envie de le lire. Et je n’ai vraiment pas regretté, c’est un superbe polar.

Ce qui le rend agréable : d’abord le rythme. Lent et calme. Mais pas paisible, pas du tout paisible. Et ensuite peut-être, le dépaysement. Ça ne doit pas être facile d’être Islandais, aujourd’hui. Le pire, à le lire, semble être la gestion de l’ennui. De trouver dans l’environnement de quoi motiver ses envies.

Car, nom d’une pipe, c’est triste. Que ce soit l’histoire de cet inspecteur, rongé par le remord de la perte de son frère, et perdu dans ses problèmes familiaux, ou celle du propriétaire, ou bien sûr celle du cadavre. C’est presque affreux (mais je ne vais pas vous raconter, quand même, ça vaut vraiment le coup que vous lisiez).

Mais plein d’espoir, aussi. Parce que les personnages principaux restent vivant, et évoluent vers plus de maturité. Surprenant, mais vraiment à essayer.

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