L’homme à rebours

dimanche 27 juillet 2014
par  Sylvain
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Felice Giare s’ennuie un peu, lors de ses vacances avec Simone, aussi il a accepté avec plaisir l’idée subversive d’essayer un "voyage analogique", sensé l’envoyer vers vers une terre parallèle. Et de facto, oublier pendant presque 3 mois ce monde trop policé dans lequel il peine à assouvir ses envies, est un plaisir, si l’on excepte lemanque ds ruts délicieux qu’il traverse avec Simone.

A son retour sur Terre, il s’interroge sur les nombreuses images incompréhensibles qu’il a vues lors de ce voyage. Des images comme des souvenirs, présents devant ses yeux sans qu’il sels ait encore vécus. Une femme, épilée et au sexe suave, qui se donnait à lui avec fougue, un homme qu’il tue avant d’être arrêté...

Et ce dernier événement se déroule en réalité, alors il fuit... vers un nouveau voyage analogique, qu’il a déclenché lui même, sans machine. A peine arrivé, il déclenche une sorte d’émeute, mais un homme s’approche de lui et lui propose son aide.

Cette aide se révèle moins simple qu’il n’aurait pensé, il va lui falloir aimer la même femme que cet homme, mais aussi découvrir comment il est né, puis détruire la machine qui lui a donné la vie, pour enfin créer une nouvelle sorte d’humanité.


Commentaires

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vendredi 1er août 2014 à 16h44 - par  Sylvain

C’est amusant de relire en 2014 de l’anticipation des années 70 (1970, le siècle dernier).

C’était l’époque des univers parallèles, des méchants ordinateurs, et du fantasme d’une société ayant fait sa révolution sexuelle.

Tout cela à bien vieilli, les univers parallèles n’excitent plus personne, ni scientifiques ni lecteur de SF, la révolution sexuelle est en panne, les ordinateurs sont partout (et en conséquence, le porno aussi).

Un opus comme celui-ci devient alors tout doucement incompréhensible, car il a perdu l’attrait du nouveau, sans gagner ses galons de novateurs, comme Jules Verne, Isaac Asimov ou John Brunner l’ont fait. Tout le monde ne peut pas être génial, mais il reste néanmoins une certaine douceur à se laisser entraîner d’univers en univers, à la recherche de la femme absolue...

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