Je l’aimais

dimanche 8 avril 2007
par  Sylvain
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Elle vient d’être quittée par son mari, et se retrouve, en pleurs, chez ses beaux-parents, entre une belle-mère compatissante, et un beau-père rigide et distant.

Et tout à coup, c’est celui-ci qui l’emmène dans la maison de vacances, avec ses deux filles. Et qui, tout doucement, va lui raconter comment, lui, est resté bloqué dans ses obligations, au point de devenir ce personnage triste d’aujourd’hui.

Comment il a laissé partir Mathilde, son grand amour, et peut-être aussi leur fils commun.Et comment il le regrette, tous les jours.

Cette confidence est faite sur un tel ton d’amitié et de respect pour sa belle-fille que celle-ci, finalement, comprends que la vie va continuer, peut-être plus belle qu’avant, finalement.


Commentaires

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mercredi 18 juillet 2007 à 22h36 - par  webmestre

Je ne pense pas que ce roman soit optimiste, pour moi c’est exactement l’inverse, très pessimiste.
Deux personnages principaux , Chloé, jeune femme, jeune mère qui vient d’être quittée par Adrien, et le père de ce dernier qui quelques années auparavant a laissé partir une femme qu’il aimait, qui portait un enfant.

Chloé souffre de partout, de la trahison, elle a mal, mal à son amour, à ses filles, à elle, qu’a t-elle raté ?
Son beau père, là vous voyez je ne connais pas son prénom, a certes aimé, mais quel échec. Il a raté sa vie, celle de ses proches et il en est conscient. Alors qu’il n’y a plus d’espoir de bonheur pour lui, Chloé les a tous même si elle ne le sait pas encore.

En résumé : Chloé optimiste va s’en sortir mais son beau père ... pour lui c’est trop tard !

Que vous soyez optimiste comme chloe, ou pessimiste comme son beau père : vous vous reconnaissez.

A mon avis c’est un peu trop "sentimentaliste".

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jeudi 12 avril 2007 à 13h19 - par  Sylvain

Encore une fois, quel pied. Assurément, le théme est un peu plus triste que dans les autres opus, mais le ton, enjoué et résolument optimiste, reste le même.

Et cette confidence entremélée de joute oratoire est une superbe ode à l’amour, à celui qu’on va retrouver, et non aux pleurs sur les amours mortes.

Tout est agréable dans ce livre : on y trouve un apétit de vivre féroce, de la tendresse pour des personnages pourtant sans intérêts, au premier abord, et aussi, peut-être, un énorme optimisme.

Merci Mme Gavalda.