Les hommes-couleurs

vendredi 31 décembre 2010
par  Sylvain
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Les Bernache travaillent pour la Pullman. La Pullman vend des métros, alors les Bernache préparent les tunnels qui accueilleront, un jour, les fameux métros.

Suite à un premier chantier au Mexique, les Bernache sont chargés de construire, depuis le Mexique, un tunnel traversant la frontière entre le Mexique et les USA. Non qu’un métro soit prévu à cet endroit, mais il se peut que la Pullman ait d’autres visées. Importer du pétrole malgré l’embargo, par exemple.

Alors, pendant 10 ans, des multitudes d’ouvriers viennent travailler à cet endroit, pour le tunnel qui pourrait laisser partir leur pétrole, mais qui pourrait aussi être un passage vers l’eldorado. Une vie se crée, dans le tunnel, des trafics aussi. Celui d’objets Aztèques, par exemple, faussement trouvés sous terre, et envoyés vers la Pullmann, pour que les Directeurs trouvent aussi leur compte à la durée de ce chantier...

En fin de vie, Gris se souvient de cette époque, de cette vie simple, des émotions profondes qu’il ressentait à l’idée de pouvoir reconquérir la terre mexicaine maintenant appelée Texas.

Ce livre a obtenu le Prix du livre Inter 2010.


Commentaires

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mardi 4 janvier 2011 à 00h33 - par  Sylvain

Vous avez raison, le commentaire est malheureux, car c’est plus facile de critiquer que d’écrire.

Mais quand même, il y a comme un manque, dans l’écriture de cette auteure. C’est dommage, parce que parfois, sur quelques pages, une sorte d’alchimie fonctionne. Et puis, flop. Comme mon tunnel creux.

Vous l’avez lu ?

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lundi 3 janvier 2011 à 09h22 - par  webmestre

Creux pour un tunnel ça tombe bien.

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lundi 3 janvier 2011 à 01h12 - par  Sylvain

Pour tout dire, j’ai été déçu par cet opus.

L’histoire est gentillette, un couple de blancs encadre la réalisation d’un tunnel entre le Mexique et les USA, pour le plus grand bien d’une grande société, attirée par le pétrole, de ses dirigeants, attirés par les trafics en tous genres, et des Mexicains, qui y voient une façon de traverser la frontière.

Mais le partie pris de "poésie" dans l’expression trouble à la fois l’histoire, et mes intentions de l’auteur. Plus moyen de décoder l’histoire d’amour entre un homme, une femme et leurs enfants, ni les histoires d’hommes et de femmes, embrigadés malgré eux dans la création de ce tunnel mythique.

C’est dommage, à vouloir faire aérien, c’est devenu creux.

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