Rose

dimanche 21 octobre 2012
par  Sylvain
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Depuis 10 ans que vous êtes mort, ma vie s’est organisée autour de mes amis, Mlle Alexandrine, la fleuriste et Mr Zamaretti, le libraire, et de tous mes voisins, dont la bonne Baronne de Vresse. C’est une vie paisible que j’ai continué à vivre, sans vous. J’ai découvert la littérature des modernes, comme Zola, Poe et Baudelaire, dont les poèmes m’ont enchanté. Qu’auriez vous pensé de votre Rose, éprise de textes qui défraient la chronique...

Et je me suis battue, pour notre maison. Cet infâme Préfet avait déjà commencé ses travaux avant votre décès, mais il a choisi de continuer son oeuvre jusqu’à notre quartier, et de remplacer nos rues, nos maison, nos âmes, par le "Boulevard Saint-Germain". Mais je ne les laisserai pas faire, notre maison ne sera pas détruite de mon vivant, je vous l’assure.


Commentaires

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dimanche 21 octobre 2012 à 23h59 - par  Sylvain

Ni totalement historique, ni totalement inventé, c’est une petite fable surannée contant les déboires des habitants des ruelles détruites pour créer le "Gand Paris" d’Hausmann.

En règle générale, je n’aime pas les histoires à l’eau de rose, s’épanchant pendant des pages sur les états d’âmes de protagonistes plus ou moins ennuyeux. Mais là, surprise, alors que tous les ingrédients d’un refus catégorique sont présents, et bien, je me suis laissé aller avec plaisir au rythme un peu lent de ces pages, à la description de l’attachement aux lieux, dans ce qu’ils ont de meilleur et de plus maléfiques.

Oui, c’est longuet, l’histoire est un peu plate, mais j’ai bien aimé, car c’est raconté un peu à la manière d’un jardin anglais, par mélange de saveurs toutes différentes mais qui forment un tout très agréable.

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