Tau Zéro

mercredi 30 juillet 2014
par  Sylvain
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Lindberg a été nommée Seconde sur ce premier voyage vers l’étoile Beta Virginis, pour y fonder avec 50 scientifiques de très haut niveau, 25 hommes et 25 femmes, une colonie si une planète est habitable, revenir sur Terre dans le cas contraire.

Et c’est une sorte de voyage sans retour, car bien qu’on soit au XXIIIème siècle, si un voyage retour est nécessaire, la relativité fait que la Terre aura vieilli de 30 ans alors que les voyageurs n’auront, eux, uniquement vieilli de 10 ans...

Le début du voyage se passe bien. Lindberg est tombée sous le charme de Carl, et les premiers mois passent sans trouble, chacun s’occupant aux recherches qu’il a préparé. Bien sûr, voir la Terre et le soleil disparaitre des écrans lors de l’allumage des moteurs Busards qui accélèrent constamment le vaisseau spatial a été plus ou moins bien supporté, mais l’ambiance est restée calme.

Le périple change néanmoins de tonalité quand le vaisseau traverse une petite nébuleuse, et que les moteurs de ralentissement sont endommagés. L’avis des scientifiques est alors formel : pour réparer, il faut traverser une immense étendue sans matière, et donc il faut commencer par accélérer au maximum.

Ce plan est mis en application, mais tellement efficacement que la vitesse de la nef s’approche très fortement de la vitesse de la lumière. Le temps interne devient alors totalement différent de celui de l’univers... au point que les scientifiques voient littéralement l’univers vieillir devant leurs yeux, les galaxies naitre et mourir...

Quand le navire stellaire est réparé, l’univers est presque moribond. Mais les scientifiques trouvent toujours des solutions.


Commentaires

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vendredi 1er août 2014 à 16h50 - par  Sylvain

Une valeur sûre de la "hard science", avec décalage dans le bleu des lumières des étoiles, et paradoxe des jumeaux porté à son paroxysme.

Mais c’est très bien fait, très agréable à lire, et ça n’a pas vieilli bien qu’écrit il y a plus de 40 ans.

C’est d’ailleurs amusant, je ne m’étais pas rendu compte que la trilogie "Mars la rouge/bleue/verte" devait tant à Poul Anderson.

Ca fait du bien à lire.

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