Parleur, ou les chroniques d’un rêve enclavé

lundi 31 mars 2008
par  Sylvain
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L’action se déroule à l’époque d’une royauté quelconque, type XVIIème. Karel, un poète avait animé les nuits de la ville de Macil par des brulots tournés contre le pouvoir en place. Il avait été assassiné.

Quelques mois plus tard, un homme arrive à Macil, capable de citer les textes de Karel. Il semble être un doux rêveur, mais à l’occasion des difficultés que traverse le quartier de la Colline, il met en place une nouvelle organisation sociale : une démocratie égalitaire et non violente.

Et cela fonctionne si bien que le quartier fait sécession. Le temps, au moins, que le pouvoir royal s’assure que les autres foyers d’agitation sont maitrisés. Après deux ans d’existence, l’utopie de la colline est réprimée dans le sang, tous les habitants sont tués...

Sauf deux : la sœur de Karel, amie de Parleur, réussit à survivre. Et un grand adolescent s’est échappé, lui aussi. Il a transmis le message à ses enfants, mais leur à aussi appris à se battre...


Commentaires

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lundi 31 mars 2008 à 22h09 - par  Sylvain

L’histoire d’une gentille utopie, comme ont dû l’être la commune, 1789 (les premiers jours), les révoltes de paysans dans divers endroits du globe, et probablement beaucoup d’autres évènements.

Une chose est sure et réelle : tous ces évènements ont effectivement finis dans le sang, ou totalement dénaturés par le déroulement de leur histoire. Celle qui est comptée ici reste pure tout simplement parce qu’elle est courte.

Et donc, comme c’est plein de gentils sentiments, on ne peut quand même pas dire trop de mal de cet opus.

Mais honnêtement, à part le côté gentillet, et un style assez agréable à lire, il n’y a pas grand chose.

Juste un manifeste, le petit livre rouge d’Ayerdhal...

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