J’aime pas les autres
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Déjà, jeune, c’est pas facile. A l’école, les autres, ça pleure, ou même dès fois, ça crie alors qu’on est plein de bonnes intentions. Surtout les filles, en fait.
Et ça ne s’arrange pas en primaire, surtout quand on est le fils de l’instituteur, et qu’on vit dans un petit village. Pas moyen de faire une bêtise dans que tout le monde en rigole. Et puis, au Lycée, le seul moyen de communiquer, c’est de faire le pitre.
Ce n’est pas Sartre qui aurait pu. Au moins, lui, il avait le Castor, pour les dialogues de tous les jours, pas des pote idiots qui vous surnomment Bébert juste pour faire joli. Les filles, par contre, commencent à devenir plus mûres. Presque intéressantes, si elles n’étaient pas toujours stupidement intéressées par les musclés imbéciles.
Enfin, les filles, ça devient des femmes. Comme Gloria, qui se retrouve enceinte des coups de rein de la rupture. Il faut donc l’épouser, à l’égilse, une Allemande, en plus. Beauvoir, qui restait quand même beaucoup plus proche de moi que Gloria voulut aussi un enfant.
Situation complexe, entre ces deux femmes. Promettre, tenir du mieux qu’on peut, essayer de retarder l’explosion. Mais finalement, ces deux femmes ont bien élevés mes deux enfants. L’une avec ses nouveaux maris, l’autre avec sa compagne. Et moi, j’ai presque réussi à être heureux.
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