La maladie du Roi
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Versailles, 1686. Après des années de chevauchées et de conquêtes, le Roi Louis XIV s’est assagi. D’une part, c’est Madame de Maintenon qui occupe maintenant ses pensées, et plus les fougueuses maitresses qu’il avait jusqu’ici l’habitude de mettre dans son lit.
Et d’autres part, son corps vieillit. La goutte lui fait souffrir le martyr lors d’accès de plus en plots fréquents, mais surtout, le Roi souffre d’un fistule anale dont la douleur l’empêche de dormir, et qui dérègle les intestins au point qu’il ne peut plus rien avaler.
Son médecin personnel est impuissant, car la médecine ne connait aucun traitement contre cette atteinte du corps. Ne resterait que l’opération, mais le résultat en reste très aléatoire, et les chirurgiens, à cette époque, ne sont pas encore les égaux des médecins.
Tant Louvois, le premier Ministre qui gère la France d’une main de fer, que Madame de Maintenon, le Père La Chaise, confesseur du Roi et d’Aquin, son médecin sont contre l’opération. Mais l’état du Roi empire, les espions à la solde des puissances Européennes font courir le bruit du déclin de la monarchie, et les régions grondent.
Alors, Félix de Tassy, le chirurgien du Roi, s’entraine sur des prisonniers, et met en place un protocole opératoire qui permet à certains opérés de survivre. Et le 18 novembre, le Roi est opéré. Avec succès.
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