Décadence, vie et mort du Judéo-Christianisme

mardi 23 octobre 2018
par  Sylvain
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L’opus s’attache d’abord à conter la naissance du judéo-christianisme.

D’abord par le mythe créé lors du premier siècle, à partir de son annonce par l’ancien testament, annonce suffisamment puissante pour créer l’histoire sans qu’elle n’ait de traces historiques permettant de juger de sa crédibilité.

Puis une histoire reprise par Paul, et théorisée comme volonté de l’absence de plaisir liée au corps, comme mythe du bien par l’absence de charnel, par admiration de la souffrance, constituée comme acmé de la perfection.

Enfin, religion de l’acceptation utilisée par Constantin pour en faire d’une part la raison de sa puissance, d’autre part, la raison de l’obéissance du peuple.

Dès lors était née l’idée d’une religion légitimant le pouvoir des uns, faisant la promotion de l’acceptation d’une vie de souffrance et d’obéissance pour les autres : tout le monde s’y retrouve, les uns dans le monde présent, les autres dans la promesse d’un monde futur.

Cette base religieuse s’est exportée, amenant ailleurs son lot de souffrances (Amérique du Sud et Afrique), et modelant ici les comportements par une tyrannie que rien ne pouvait arrêter (scolastique, persécutions de femmes vues comme sorcières, procès d’animaux).

Plus récemment, le modèle social mis en place à évolué, d’abord lors de la révolution française, un autre groupe de fanatiques ayant pris la place des Inquisiteurs, remplacés ensuite par d’autres utopies tout aussi délétères (communisme, fascismes, deux formes directement évoluées de la religion catholique, libéralisme économique et individualisme depuis quelques décennies, monde de l’argent d’abord Roi, puis Dieu), éteignant la référence à la religion, empêtrée dans les scandales et l’absence de vision.

Ailleurs, une autre religion était née et s’était opposées au judéo-christianisme. L’islam s’est développé, plus stable car dès le début conçu comme un modèle sociétal. Nous avons vus ces derniers siècles, et notamment ces dernières années, des modèles sociaux se mettre en place autour de cette religion.

L’évolution logique sera qu’elle remplace le Christianisme.


Commentaires

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samedi 12 janvier 2019 à 21h49 - par  Sylvain

On sort de la lecture de cet opus dans un état bizarre.

Sur l’histoire des idées du Christianisme, c’est très documenté et très clair. Et donc très intéressant.

Dans la suite de l’opus, il m’a semblé que M. Onfray s’aventurait sur des sujets qui ne sont pas les siens, comme la sociologie, et c’est un peu dérangeant.

Quant à la conclusion, le remplacement du christianisme par l’islam, je n’ai pas compris comment M. Onfray y arrivait, sinon par des raccourcis qui ne sentent pas très bon.

En conclusion, un opus intéressant à lire, avec parfois avec des pincettes.

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