La lumière des morts

dimanche 12 février 2006
par  Sylvain
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Dunkey s’est retrouvé coincé comme garde dans un parc animalier d’Afrique après avoir fui l’Europe, parce qu’il avait tué son complice. Il faut dire que celui-ci, qui lui amenait pourtant tout les soir un nouveau cadavre à découper et vendre en morceau, lui avait amené sa petite amie, morte, visiblement après d’horribles souffrances.

Et l’afrique, c’est horrible, les animaux du parc sont en pleine dégénérescence, les salaires ne sont plus versés, les autres gardes sont aussi paumés et décalés que lui, et il y fait chaud à devenir fou.

Aussi, quand un rhinocéros bleu fluo commence à tuer les gardes les uns après les autres, il ne reste qu’a fuir et repartir vers l’Europe. Retraverser la mer, retrouver ces marins qui font commerce de boites de conserves remplies des cadavres cuits de ceux qui ont essayé d’émigrer vers l’Europe.

Linder elle, est shooter. Quand un homme a été jugé coupable, elle est prévenue par radio et le tue. Il ya parfois des bavures, soit qu’elle se trompe de cible, soit qu’une balle perdue traverse un innocent... Comme son fils Will d’ailleurs, tué par erreur par un autre shooter...

Dunkey tue pour vivre et manger. Et pour éviter la luminosité des cadavres, il leur coupe le nez, comme on coupe la corne d’un rhinocéros. Linder est diligentée pour le retrouver et l’éliminer.

Au passage, elle va tuer plusieurs autres personnes, mais Dunkey sera abattu.


Commentaires

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dimanche 12 février 2006 à 22h58 - par  Sylvain

Sûr que ce n’est pas gai, cette histoire, et les détails, sans jamais donner dans le sordide, en ajoutent dans l’horreur à toutes les pages.

Mais une fois commencé, on ne peut plus s’arrêter, tellement l’histoire est fortement prenante. L’accumalation des détails, la folie de Dinkey racontée de l’intérieur, les détails dont on ne sait s’ils sont "vrais" (dans l’histoire) ou seulement le fruit des délires du personnage.

Et pas d’espoir, pas d’échappatoire, juste la mort au bout, comme seule sortie de ce monde. Pas gai, pas réjouissant, mais après avoir lu, on se sent bien là ou on est, et on a passé un bon moment de lecture. Ca, c’est agréable.

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